La biodégradation est une méthode de dépollution in situ utilisée pour dégrader des hydrocarbures. C’est une décontamination par voie biologique efficace, mais l’on ne sait pas encore la monitorer correctement sans avoir recours à des forages couteux. Cependant, la biodégradation est source de CO2 possédant une signature isotopique (δ13C(CO2)) particulière. De plus, l’activité bactérienne modifie les propriétés électriques du sol et elle peut être détectée par des méthodes géo-électriques. C’est pourquoi on étudie ici la mise au point d’une méthodologie de surveillance qui combine des mesures géophysiques de surface (résistivité électrique et chargeabilité) et des analyses de CO2 (concentration et signature isotopique). Elle a été testée sur une station-service au sud de Paris, polluée par des BTEX (Benzène, Toluène, Ethylbenzène, Xylènes) et en cours de biodépollution. Les premiers résultats ont identifié une zone chargeable et conductrice à 2.5 m de profondeur, au niveau du panache de BTEX défini par les analyses de puits. De plus, cette zone émet du CO2 avec un δ13C(CO2) proche de celui des BTEX et caractéristique d’une biodégradation.
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