L’analyse du chapitre consacré à Spinoza par Richard H. Popkin dans son ouvrage sur le scepticisme est le point de départ d’une tentative pour définir l’essence de la position sceptique en philosophie. Nous montrons que le diagnostic de Popkin (Spinoza aurait été « sceptique en matière de religion » et « anti-sceptique en matière de raison ») est deux fois inexact, et doit être deux fois renversé, faute d’une définition rigoureuse de « ce à quoi ne croit pas » le sceptique. Nous essayons de montrer que le scepticisme ne peut pas être défini par rapport à des « objets », mais au contraire comme le fait de « ne pas croire » à la possibilité d’utiliser le verbe « penser » de façon transitive, c’est-à-dire avec un « complément d’objet ».
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